Intersyndicale Petite enfance : mobilisée pour nos métiers et la qualité de l’accueil à la Ville de Paris


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Intersyndicale Petite enfance

Mobilisée pour nos métiers et la qualité de l’accueil à la ville de Paris

 

L’intersyndicale continuera de défendre les métiers de la petite enfance et la qualité de l’accueil à la Ville de Paris !

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Malgré l’ampleur des mobilisations, les revendications portées par l’intersyndicale CGT-PE75, SUPAP-FSU, UCP-PE, FO, CFTC, demeurent insuffisamment considérées par la DFPE et par nos élus. Cependant, notre mobilisation intersyndicale n’a pas été vaine puisqu’elle a permis plusieurs avancées :

→ Un cadre d’emploi limite l’interchangeabilité entre AEPE et ATEPE et va permettre de recruter des AEPE titulaire en offrant plus de possibilités d’évolution de carrière, notamment vers la scolarité et le métier d’auxiliaire de puériculture et enfin l’octroi de la prime d’installation. Ceci étant, tout reste à faire pour harmoniser les pratiques des équipes exerçant auprès des enfants, dont les qualifications et diplômes sont aujourd’hui à mettre au pluriel : les auxiliaires de puériculture, les CAP petite enfance et les CAP accompagnant éducatif petite enfance (CAP AEPE).

→ Un budget supplémentaire (750 000 euros) voté au Conseil de Paris doit permettre le financement des études d’auxiliaires de puériculture pour des agent.e.s titulaires d’un CAP petite enfance ou CAP AEPE ; ce budget est associé à l’engagement que 100 agent.e.s bénéficient de ce financement.

→ On repère quelques signes d’une gestion moins autoritaire des difficultés rencontrées, avec une prise en compte du contexte avant de déclencher une procédure disciplinaire, bien souvent désincarnée et inefficace. Rien n’est gagné et nous devons rester vigilant.e.s pour que ces bonnes pratiques se généralisent et se pérennisent à l’échelle de toute la DPFE.

Malgré ces avancées, le secteur de la petite enfance à Paris demeure marqué par le manque d’attractivité des postes, des fonctions et des rémunérations. Ce manque d’attractivité est aggravé par des changements permanents de stratégies de la part de l’administration qui obligent les professionnel.le.s à s’adapter continuellement, au sein d’équipes épuisées, qui n’ont plus l’énergie pour assumer tous ces changements. L’interchangeabilité, les glissements de tâches et le mépris des formations initiales restent des menaces bien réelles.

L’intersyndicale CGT-PE75, SUPAP-FSU, UCP-PE, FO, CFTC attend de l’exécutif parisien des actes forts en faveur de l’attractivité des métiers de la petite enfance. Nous sommes notamment impatient.e.s de connaître les suites des échanges qui devaient se tenir entre la Ville de Paris et le Ministre des solidarités de l’autonomie et des personnes handicapées, en faveur d’une meilleure attractivité de nos métiers…

 

Si la Ville de Paris veut être à la hauteur des objectifs de qualité qu’elle revendique :

• Elle doit rémunérer ses professionnel.le.s à la hauteur de leurs qualifications, de la pénibilité et des responsabilités inhérentes à leurs métiers et octroyer l’équivalent Ségur à l’ensemble des professionnel.le.s de la petite enfance,

• Elle doit financer l’accès au diplôme d’État d’Auxiliaire de Puériculture et maintenir son objectif de 100% de professionnel.le.s diplômé.e.s et qualifié.e.s en petite enfance,

• Elle doit proposer des conditions de travail dans les EAPE qui motivent et par conséquent permettent de recruter des auxiliaires de puériculture, des responsables d’établissements, des psychologues, des psychomotriciens, des médecins…

• Elle doit mettre fin aux glissements de tâches…

 


L’intersyndicale reste mobilisée et vous invite à :

Continuer de faire entendre toutes les difficultés liées à l’exercice de vos missions

Alerter l’encadrement et les représentants du personnel en cas de glissements de tâches


 

Aujourd’hui la bataille contre la réforme des retraites doit être menée et demande toute notre attention et notre mobilisation.

Cette réforme représente une menace pour nos pensions, une source d’aggravation des inégalités femmes/hommes et une menace supplémentaire pour nos métiers de la petite enfance déjà particulièrement touchés par la pénibilité au travail (aussi bien physique que psychique).

C’est pourquoi l’intersyndicale invite tou.te.s les professionnel.le.s qui le souhaitent et le peuvent à se mobiliser massivement et nous rejoindre, en grève et dans la rue lors des prochains appels contre la réforme des retraites.

 

FACE À LA MULTITUDE DES MENACES QUI ASSOMBRISSENT L’AVENIR DE NOS METIERS,

SOYONS RICHES DE NOS DIFFERENCES ET UNIS DANS LA LUTTE.

 

STOP À LA CASSE DES METIERS DE LA PETITE ENFANCE !

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